MANIFESTE
Inventer le monde de demain ...
C’est gérer de façon responsable les capacités d’aujourd’hui, permettre à chaque individu, comme à chaque organisation, de verser au collectif la plus belle version de lui-même.
Être à sa juste place, c’est être utile à soi et aux autres.
Comme le rappelle avec humour Eric Berne :
il ne s’agit pas de tuer le crapaud mais de réveiller le prince.
ERIC BERNE
Se saisir d’une urgence essentielle
Plus que jamais, il s’agit de mobiliser toutes les énergies et de renouveler la proposition de valeur de l’entreprise auprès de l’ensemble de ses parties prenantes à commencer par ses clients, ses collaborateurs en passant par la société civile. Il s’agit aussi d’élargir le regard pour revisiter les conditions de viabilité de son modèle économique : sa façon de concevoir, de produire, de distribuer, de gérer les ressources et aussi… de diriger et de penser !
A force de sacrifier l’essentiel à l’urgence,
on finit par oublier l’urgence de l’essentiel
EDGARD MORIN
Changer de modèle de société n’est plus une option mais une obligation : une urgence, individuelle et collective, chacun à son échelle, un choix politique pour assurer la survie du groupe.
L’enjeu ? Réinventer un projet politique : un sens et une organisation pour faire société. Retrouver le goût du vivre ensemble dans un monde où chacun, individu comme organisation, a une place, où l’homme redevient, à l’instar de tous les autres êtres vivants, un créateur et un facilitateur de vie durable.
L’entreprise, en tant que corps social, est par construction un acteur politique de premier plan : réinvestir cette responsabilité sociétale, c’est se donner les moyens d’une performance durable.
L’enjeu ? Faire ou refaire de l’entreprise un lieu de bien vivre ensemble, un lieu de sens, de création de valeur pour toutes les parties prenantes et d’impact positif pour la société toute entière. En cela, la RSE sonne avant tout comme une invitation au bon sens : pas de performance économique durable sans performance sociétale (sociale et environnementale).
Être dirigeant, est un ministère particulièrement exigeant : accepter de se transformer soi-même pour être le moteur du changement. Changer de modèle, c’est commencer par diriger autrement.
L’enjeu ? Exercer pleinement son rôle de mandataire social. Transformer l’exercice du pouvoir : passer du diriger seul à gouverner avec et permettre à chacun d’exercer sa part de responsabilité pour renouer avec la force du collectif, où l’engagement rime avec performance.
Faire société est un art, un acte permanent de réinvention :
il s’agit de reconnaître et cultiver la singularité de chacun au profit d’un collectif, lui aussi unique, qui fait sens. Capitaliser sur l’intelligence collective qui, elle, n’aura jamais rien… d’artificielle.
L’enjeu ? Remettre les collaborateurs à leur juste place pour favoriser l’émergence d’une singularité collective synonyme d’une nouvelle performance globale. Cette singularité repose sur 3 dimensions : une raison d’exister claire et porteuse de sens (une singularité existentielle), une gouvernance agile et robuste (une singularité organisationnelle), une marque authentique et incarnée (une singularité relationnelle).
Je crois...
au pouvoir de la vision qui permet de fédérer autour du sens et libère la créativité,
au pouvoir de la coopération qui permet de capitaliser sur la diversité et de développer sa résilience dans un monde incertain,
au pouvoir de l’incarnation, de l’authenticité qui permet de créer de la confiance et autorise un « droit à l’erreur ».